Mercredi 12 Mars 2025

C’était l’image idéale pour représenter une période seigneuriale prospère des Laurentides. 
Imaginez l’image : Un épi de blé virevolte au vent, un oiseau s’envole poursuivi par la caméra qui flotte sur ce fabuleux champ ambré…. musique mélodieuse… et à l’horizon l’image qui se fond dans le bleu fluorescent des montagnes pour enfin s’éteindre dans le ciel azuré lors du coucher de soleil orangé entremêlé de timides nuages écarlates.


Eh eh eh eh eh ......      Coupez !

La réalité fut différente. Lorsque je me suis présenté pour réaliser ce fantasme visuel, il n’y avait pas d’oiseaux…   mais bien des tracteurs qui dans un tintamarre d’enfer fauchaient mon champ paradisiaque suivis de quelques corneilles aussi noires que mon humeur face à la situation.

Toile du peintre Claude Picard

Ainsi furent l’une de mes rares sorties de l’été hors du studio en oubliant le timide automne vidé de ses couleurs mais qui fut bien généreux en mauvais temps.


C’est avec le retour de la marmotte et de la lumière que je sors avec entrain mes capteurs d’images, quittant ainsi mon studio douillet afin de m’emparer des fabuleuses couleurs bleutées de l’hiver avant qu’il ne soit trop tard !

Grange

Je me suis aussi replongé dans le synopsis du film depuis quelques jours et je me réjouis de constater qu’en relisant le séquencier (que je n’avais pas consulté depuis plus de 8 mois), j’arrive enfin à concevoir de nouvelles approches pour compléter le scénario.

C’est vrai qu’avec le recul, on réalise l’évolution de notre pensée. De plus l’édification du nouveau studio m’emmène à concevoir autrement la réalisation du film

C’est dans cette pensée que je planifie les nombreuses interviews ce printemps.

entrevue

Une grosse saison en vue !