Quebec 2Quelle déception! Cette activité est devenue tellement commerciale que l’on ne reconnaissait pas l’esprit dans lequel il fut conçu. Nous sommes revenus bredouille en images et nostalgique de la période où tous les participants vêtus de leurs habits d’époque se mêlaient entre eux et semblaient vivre les mœurs des nouveaux arrivants du pays naissant.


Par contre, je sais que ce festival eut quand même un grand succès d’achalandage. Les visiteurs semblaient pourtant heureux de découvrir des kiosques installés le long des rues, entrecoupés de quelques animations. Disons que le village réaménagé de la Basse Ville avec accès au port vaut à lui seul le déplacement. Bref nous y sommes allés et…. Nous sommes revenus.

Suis-je trop exigeant? Le chat de Mme Bou qui m’observe continuellement me fait signe que oui. Allez ouste sale matou!

Sorel 1Deux jours plus tard, piqués par la curiosité et l’espoir de trouver le chainon manquant de la Nouvelle France, nous nous rendions à Sorel qui célèbre son 375e anniversaire tout comme Montréal cette année. La publicité invitante sur le web nous relatait qu’un village d’époque et un marché public y seraient reconstitués dans un parc. J’invite encore tout le monde à m’accompagner, sauf le chat.

Hum… Même scénario que Québec, kiosques installés tout autour du parc avec quelques animations, pas d’images valables pour nous, mais par contre ce ne fut pas un voyage blanc puisque je savais que je rencontrerais l’historien Gilbert Desmarrais qui se joint au film comme spécialiste des amérindiens et de mon ami et collaborateur Richard Savard (qui est un fin connaisseur en vêtements d’époque).

Tous deux participaient avec brio à une reconstitution militaire présentée pour officialiser cette journée commémorative de la naissance de Sorel.

Présentement je voyage beaucoup dans les Laurentides! Je parcours la route des Pays d’en Haut que L’Association Touristique des Laurentides a mis sur pied et je dois vous dire que j’y fais de belles découvertes.

gare nominingueC’est sur cette route, alors que je m’attardais à une gare d’accueil, je fus accueilli heureusement par le président du comité des gares de Nominingue : Monsieur Ardouin. Cet homme, si vous avez la chance de le rencontrer, vous parlera de l’histoire de son coin de pays avec véhémence, il vous fera découvrir passionnément la naissance de son village et de son évolution. J’en suis resté sur mon appétit.

Bref les journées sont de plus en plus brèves, sans oubliés les nuages qui obscurcissent continuellement notre vue. 
Inquiet mais encore serein, je continue ma quête d’images en espérant que le mois de septembre sera plus généreux en lumière et en beau temps.

 

Sorel 2