C’est à vrai dire une sorte de journal de bord qui relatera les derniers évènements, les tournages et plus.Pour les anciens lecteurs qui suivaient ces chroniques, je crois que je me dois de vous informer sur l'état de la santé de Mme Bou qui a subi un cancer colorectal. Sachez qu’elle s'en sort très bien. Moi sur mon bord après trois comas (infections streptococciques) et une greffe du foie, je reprends aussi le dessus. 

hopitalNous avons vécu tous les deux ces inconvénients similairement. De plus, pour vous prouver que nous sommes vraiment en symbiose,  nous avons été hospitalisés ensemble sur le même étage dans des chambres voisines et avec la complicité d’une infirmière, nous prenions nos repas ensemble en jaquette. Ça nous sortait vraiment de la routine…

Dans cette période difficile je me demandais si le temps me permettrait de terminer un documentaire que j'avais entrepris il y a quinze ans sur le Village de la Chapelle (Lieu ou les premiers colons s’installèrent avant de créer Saint-Jérôme).

Allité et intubé jusquau oreilles, je parlais aux infirmières et aux docteurs que je voulais vivre pour terminer mon film. Je me rendais compte que plus j’expliquais ce film et plus je devrais le consacrer spécifiquement sur l’Histoire des Laurentides au complet que  sur un coin du territoire.

Avec la reprise d’énergie que je croyais ne jamais récupérer, me voilà tout fin prêt à réaliser ce projet que certains traitent d’utopique et d’inutile, tandis que d’autres saluent ce film comme un vide à combler pour la région.

Soit, peu importent les opinions, je sais que ce film est l’aboutissement d’un long parcours et il verra le jour.

Je suis conscient qu'iI y a urgence d’agir avant que tous les historiens de la région disparaissent à leur tour comme les Gilles Boileau, Claude Henri Grignon dernièrement. Il est temps d’immortaliser ces érudits bien encore en vie pour qu'ils nous témoignent verbalement leur passion, leur savoir.

Assez bavardé pour le moment, je vous reviens sur le film dans la prochaine chronique !