Les plus vieux se souviendront, le mois de Marie, (Écoutez la chanson de l'époque) c'est le mois le plus beau et dans le temps de la Nouvelle France c’était le mois où la jeunesse se courtisait mais c’était surtout le mois des semences. Pour moi, mai c’est le regain d’énergie que nous avons tous besoin pour sortir de notre antre hivernal.
Je n'ai pas vraiment beaucoup communiqué sur le site depuis février, pas du tout... Ce fut 15 semaines d’hibernation me direz-vous ! Vous avez raison.
À vrai dire, c’est que je n’ai pas vraiment pris le temps d’écrire dans le journal de bord puisqu’étant entièrement trop occupé à écrire des synopsis, réécrire, condenser des années d’histoire en peu de mots, à planifier les entrevues, bref, je ne me suis pas vraiment donné permis de donner des nouvelles. Je remettais ça à plus tard, mais ça suffit le silence, comme vous voyez je suis encore bien là, un peu gêné de ma paresse, je corrige le tir aujourd’hui dans le silence médiatique de mai.
Entre temps dans mon hibernation, j’ai quand même réussi à sortir frileusement à l'extérieur, réalisant quelques tournages, des captures d’images de l’hiver, pratiquer des vols de drones, mais là je dois avouer que j’ai encore beaucoup de pratiques à exécuter avant de pouvoir contrôler ces superbes et fragiles caméras volantes.
Le premier mai dernier, Gilles Proulx a bien voulu m’accorder avec générosité, une entrevue au vieux séminaire des Sulpiciens à Montréal, en milieu de la Nouvelle France comme il se plaisait à nous dire. Je me servirai de ses propos pour colorer des segments du film. Ce fut une agréable rencontre et très chaleureuse avec ce passionné d'histoire.
Maintenant que les feuilles sont écloses, l’on ressortira plus souvent les caméras pour capter la renaissance de la vie estivale de nos belles Laurentides.
Prenez connaissance que j’ai ajouté une nouvelle vidéo dans la section MÉDIAS, qui nous raconte les débuts du parc des Chutes Wilson, le projet que les intervenants de l’époque rêvaient de voir naître, dans le temps où les édifices existaient encore. Ce film a été réalisé en 1983 par CHOY TV et vous reconnaitrez l’investigateur de ce documentaire, mon complice Jean Lambert.
La qualité des images reflète bien la technologie de l’époque, le lecteur vidéocassette amorçait depuis peu son entrée dans les maisons. Bonne écoute.
Et à très bientôt, promis !
GI Bou