Je vous reparlerai plus tard de ce site à la suite du séjour de mon ami Richard Savard et de l’historien amérindien Gilbert Desmarais qu'ils effectueront au courant de l’été.
Profitant toujours d’une autre belle journée de cette fin de printemps, nous avons réussi enfin à visiter un village reconstitué de la période 1860 en Ontario plus précisément à Upper Village, (environ 2 heures de route de Mirabel). L’an dernier, la température ne nous avait vraiment pas facilité la tâche pour explorer ce site que tous me recommandaient.
Malgré quelques anachronismes avec les Laurentides dans l’architecture, certains bâtiments comportent beaucoup de similitudes avec l’époque prévictorienne de notre région, surtout avec la reconstitution du moulin à carde et moulin à scies. Je fus étonné de découvrir une copie conforme de la première chapelle construite en 1821 dans le village de La Chapelle. (Agglomération des premiers colons qui sont venus s’installer sur les rives de la rivière du Nord.) Cet embryon de village était situé à environ deux kilomètres au sud de l'actuel centre-ville de Saint-Jérôme. Les colons du coin venaient entendre la messe par le curé de Sainte-Anne des Plaines.
Cette chapelle sans le clocher, ressemble fortement au croquis du peintre Serge Joyal qui s’était inspiré de la maquette fabriquée pour le 100e anniversaire de la fondation de la paroisse de St-Jérôme. Cette maquette est exposée à la cathédrale de St-Jérôme.
André Giroux a écrit un livre sur l’histoire de la naissance de St-Jérôme et avait dessiné sans connaitre le croquis ni la maquette, il fut surpris lorsque je l’ai emmené voir la maquette de la concordance de son dessin inspiré par ses recherches.
Faute de ne pouvoir la reconstruire, puisqu’elle fut érigée sur une partie de mon terrain, j’aurai au moins vue ce à quoi elle ressemblait.
Bref, revenons au village Upton, nous avons marché, marché.. à un point tel que ma montre intelligente m’a envoyé un courriel pour me féliciter, car je venais de battre mon record de marche pédestre à vie. (Ça fait 4 ans que ma montre me chicane pour me forcer à marcher.)
Pour conclure ce fut une visite riche en prises d’images, de contacts enrichissants avec quelques artisans passionnés, dont quelques-uns bilingues, une visite que je vous conseille de faire.
Peut-être un jour aurons-nous un tel village dans nos Laurentides, nous avons eu jadis à Sainte-Adèle le village de Séraphin, mais rien de comparable à ce village basé quelque part sur la rive du St-Laurent.