Originaire de Sainte-Scholastique, il a déménagé sa forge à Inverness dans la ville des célèbres forges de bronze de la province (Centre Québec). Nous avons vite fraternisé et nous nous sommes vite aperçus que nous avions plusieurs amis en commun, des passionnés d’histoire de la région des Laurentides.
Disponible pour une entrevue, à son retour de sa tournée d’animation de l’été 2018, nous avons réussi à déterminer une journée propice pour la rencontre.C’est ainsi que le 23 mars dernier accompagné d’amis qui profitaient de cette opportunité pour le saluer, nous arrivions après un trajet de trois heures à sa nouvelle forge d’Inverness au lendemain d’une bonne tempête. Sous un décor magnifique, les arbres embellis par une neige fraichement entassée, une douce température, Sylvain nous accueillit chaudement, il avait tout préparé. Embarrassé alors par une panne d’électricité, il s’était organisé à ce que nous ne manquions pas de courant en empruntant un super générateur à l’un de ses contacts de sa nouvelle ville d’adoption.
Quelle entrevue ce fut !
Sylvain est un fier conteur passionné, généreux, amoureux du genre humain et des US et coutumes. En plus de connaître son métier, il brosse avec physionomie tous les filons d’histoires qui s’y rattachent. Peu importe le sujet et hop, en fin pédagogue il y va avec éloquence et complaisance. Sylvain est une source intarissable, un puit sans fin dans le désert de l’ignorance!
Je suis heureux d’avoir rencontré ce grand communicateur et je me réjouis qu’il me permette de faire encore appel à ses services dans un éventuel avenir.
Je vous joins ce court vidéo pour vous présenter ce personnage, une image vaut mille mots, n’est-ce pas.
Histoire de drone
Avril tout en travaillant sur le montage du film, j’ai dû délaissé le film afin de me concentrer sur l’obtention d'un permis de pilote de drone.
C’est qu’à partir du premier juin tous les propriétaires de drones doivent enregistrer leurs aéronefs téléguidés et détenir ce permis de pilote.
J’ai fait un premier essai me croyant apte à réussir l’examen et je me suis vite rendu compte que je ne connaissais vraiment pas la matière. Suite à cet échec, j’ai suivi une formation au CQFA que j’ai réussi avec brio, mais cette formation ne donne pas toutes les informations face aux exigences pour l’examen du Ministère des Transport. Dans leurs questions pièges et confondantes, le ministère nous demande de posséder des notions avancées sur la mécanique, la construction des avions, la météo et des analyses du facteur humain.Pourtant cet examen s’adresse aux gens de 14 ans et plus ! Je suis persuadé que les jeunes n’ont aucune chance de réussite à moins d’être un surdoué ou enfant de parents œuvrant dans l’aviation et dans le droit civique.
Suite à ma formation (plus de 40 heures d’études), j’étais assuré que je réussirais facilement l’examen. Ce ne fut pas le cas, je suis frustré et énormément déçu de n’avoir obtenu que la note de passage.
J’espère que le Ministère des Transport corrigera cette situation, c’est que je vois bien que sans érudition minimum, l’on privera bien des gens au comportement exemplaire à exercer, pour certains, un de leurs loisirs préférés.
Je reste amer, même si j’ai mon certificat de pilote, j’ai vraiment travaillé fort pour l’obtenir. Je ne suis pas encore vraiment habile, il me manque des heures de vols! Il ne me reste plus qu’à me perfectionner afin de capturer les vues aériennes tant désirées pour le film.
Par contre, une chance que je possède un drone intelligent car il revient seul à la maison comme un grand garçon (s’il n’est pas retenu par des branches).
Vivement le printemps qui tarde cette année à s’affirmer, le film progresse bien et l’arrivée de la chaleur facilitera son élaboration.