J’ai apprécié l’été 2019 qui fut prolifique et inventif. Gâté par les nombreuses journées ensoleillées, j’ai arpenté le territoire des Laurentides en quête de sites représentatifs de notre histoire. Plusieurs d’entre vous qui lisez ce nouveau billet, m’avez rencontré quelque part sur ce vaste territoire en train de filmer. J’ai dû distribuer une centaine de cartes en trois mois.
En plus des extérieurs, le studio accueillit de nombreux visiteurs, des professionnels de l’histoire, du patrimoine, qui lors d’entrevue m’ont fait découvrir notre coin de pays avec un autre regard. Ce fut un été très fécond.
L’automne s’annonce encore plus occupé, puisque nous terminerons les entrevues amorcés avant l’hiver.
Tout n’est pas parfait, nous avons découvert le talon d’Achille de ce nouveau studio aménagé pour la production. Le désagrément est que situé en bordure de l’autoroute, nous percevons les sons provenant du trafic de plus en plus lourd. Cette pollution sonore s’infiltre dans les murs de cet ancien entrepôt (issu de l’écurie de mes ancêtres). Résignés à abandonner les micros perches, quelle ne fut pas notre surprise de constater ensuite que les micros sans fils recevaient des signaux émanant de tours de communications du voisinage. Bref ce fut un long ajustement afin de trouver les fréquences non parasitées par notre entourage. Le problème est réglé (changement d’équipement), mais pas sans peine, c’est à recommencer à chaque session d’enregistrement.
L’hiver arrive à grand pas, le temps nous presse à terminer les entrevues avant l’arrivée du grand froid (le studio n’est pas assez isolé).
J’ai pris le temps d’écrire entre deux tournages pour vous dire que la production est vraiment sur son air d’allée et vous témoigner du plaisir que j’ai de rencontrer tous ces passionnés d’Histoire qui bénévolement se prêtent avec générosité à coopérer à l’avancement de cette production.