La maison ancestrale
La famille s'installe à l'automne 1982 au village de la Chapelle, lieu de naissance des ancêtres de Gilles Bouvrette. D'abord locataire des lieux à la société aéroport de Mirabel, la famille fit l'acquisition des lieux à la suite de la première rétrocession des terres de 1985.
Ce n'est en 1992 que les Bouvrette réussirent à acquérir la propriété suite à une longue série d'obstacles (arpentage, conflit juridique et hypothécaire vue l'état décrépit des lieux). L’acharnement du notaire Jean Lambert légitimera l’acquisition de la propriété.
Rénovations et Généalogie
De nombreux travaux avait été entrepris avant l’acquisition de la propriété car selon l’expression la maison avait besoin d’amour face à l’abandon de l’entretien depuis l’expropriation. Les années qui suivirent furent consacrées à la restauration de la propriété et l'agrandissement de la famille.
L'arrivée de nouveau membres dans la famille incita Gilles à s'intérresser de plus en plus à la généalogie, lui qui habitait sur l'emplacement où son arrière-grand-père Napoléon Bouvrette avait installé sa forge et élever sa famille.
C'est avec la complicité de son cousin historien Mario Nadon, qu'il s'initia à la généalogie et aux recherches historiques.
Encouragé par ses trouvailles, l'idée lui vint de rassembler tous les descendants du premier ancêtre sur la terre nord-américaine ayant trouvé la terre ancestrale. Cet endroit situé à Saint-Augustin (Mirabel) appartenait encore aux descendants de l'aïeul.
C’est dans la période précédant le grand rassemblement de l’an 2000 que l'historien Mario Nadon annonça que la première chapelle se situerait surement sur son terrain, plus précisément sous le potager.
Donc c’est avec entrain, sans trop de succès que l'on s'acharna à creuser à chercher des indices confirmant le souvenir d'un bâtiment.
Des vestiges
C'est à l'automne 1997 que furent repérées les premières pierres de la fondation d'un édifice. L'emplacement coïncidait bien avec les recherches de Mario et c'est ce que confirmèrent des archéologues, au printemps 1998, que le mortier datait bien du début du 19e siècle.
Mais ils nous sommèrent de cesser immédiatement toute formes de fouilles, pour ne pas enfreindre le droit de propriété souterrain gouvernemental qui spécifie que la responsabilité des recherches archéologiques émane du ministère et que l'intérêt de tel fouilles n'était pas prioritaire dans un agenda rapproché.
Au moins, nous étions confortés pour annoncer que le lieu d'origine de l'emplacement de la chapelle tant recherchée lors du centenaire de Saint-Jérôme en 1934 avait formellement été bien été localisé.