Éditeur : « Pendant toute la journée et celle du lendemain les patriotes s’occupèrent à visiter et à fouiller les maisons du village et des environs, et enlevèrent tout ce qu’ils purent y trouver de munitions, d’armes et de provisions pour nourrir les volontaires du camp. Dans les faits, ils firent du pillage pendant les deux semaines précédant l’affrontement. Il y avait environ 60 patriotes se trouvaient au camp. »
M. Scott accompagné de Emery Fere qui était capitaine, encourage les miliciens à se retirer sur leurs terre, il cherchait à ramener les ramener à un patriotisme plus modéré.
Mais les radicaux, irrités contre lui, parce qu'il avait occasionné des désertions de partisans, le menacèrent de le tuer et emprisonnèrent Fere au presbytère.
Le 2 décembre, une délégation de Sainte-Anne-des-Plaines, arrive à Grand-Brûlé avec de mauvaises nouvelles. Guillaume Provost, membre du comité central du comté de Terrebonne, et Moyse Ollier avaient promis, trois jours auparavant, de recruter dans leur paroisse plusieurs compagnies pour les mettre au service de l’armée du Nord.
Selon eux, « les sentiments de la population avaient complètement changé depuis la proclamation des magistrats et l’arrivée [à Montréal] des prisonniers et des troupes ».