Éditeur : « M. Deseves vicaire de St. Eustache, après la grand-messe, fit la lecture de la proclamation à la porte de l'église, promettant protection à tous ceux qui ne prendraient pas les armes et qui demeureraient paisibles chez eux. Le député Scott, malgré les menaces qu'on lui avait déjà faites la veille, réitéra sa demande de se retirer paisiblement et d'obéir à un ordre du commandant général sir John Colborne, au cours d’une réunion tenue dans le couvent, après la grand-messe. Résultat : le camp se vida si bien que le soir il n'y restait pour le garder qu'un jeune homme de seize à dix-sept ans. »
Jonathan Lemire
« Le cas du marchand William Henry Scott est quand même intéressant parce que lui, ayant sa tête mise à prix par le gouvernement, voit aussi sa tête mise à prix par les patriotes radicaux parce que durant le mois de décembre 1837, passant d'un radical, il devient plutôt modéré, donc il va trouver refuge finalement chez son frère Neil Scott, à Sainte-Thérèse. »
Éditeur : « J’ai apporté une petite modification ici, dites-moi ce que vous en pensez. »
« Le soir, après vêpres, M. Turcotte, curé de Ste-Rose, vint souper au presbytère en compagnie du curé Paquin annoncèrent la défaite de Saint-Denis au Docteur Chénier, mais ce dernier demeura inébranlable. Le Dr Chénier ajouta qu’il était déterminé à mourir les armes à la main, plutôt que de se rendre. »
Auteur; « C’est bien ce qu’il a dit.. »