PROCRASTINER.2Soyons réalistes le fait de s’acharner à bien organiser son temps, on oublie nos bonnes intentions. C’est vrai que notre cerveau est submergé d’intentions que l’on remet à plus tard pour toutes sortes de raisons.

Soit, tout ça pour vous dire que le Comité de Sauvegarde du Couvent réveilla chez moi, que j’avais tendance à procrastiner.

Le fait que le comité en organisant une visite du couvent de Labelle le 26 octobre 2024, m’a rappelé que je n’avais pas encore signé la pétition pour l’évaluation experte et indépendante du couvent de Labelle émise au début de septembre.

Suis-je le seul à avoir oublié ce dossier qui pourtant me tient tant à cœur ?

Le couvent ouvre ses portes

En effet le Comité de Sauvegarde du Couvent en collaboration avec les propriétaires du couvent organise une visite afin d’explorer le bâtiment patrimonial de Labelle menacé de démolition.

Voir l’invitation ici

Couvent

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clocherJeudi 11 juillet 2024 à 18 h 30, la municipalité de Labelle décidera du sort du seul bâtiment historique, le couvent des soeurs de Sainte-Croix qui a survécu à la vague de destruction du Patrimoine culturel amorcée dans les années 60. Si l’hécatombe continue, bientôt il ne restera plus rien de l’identité culturelle québécoise et laurentienne.  Plus de 60% de notre patrimoine bâti a disparu!

En 1970, Labelle a perdu sa magnifique église lors d’un incendie, laissant un grand vide dans son centre-ville. Le couvent demeure le dernier phare témoignant d’une époque marquante de notre paysage social laurentien.

Je viens de prendre connaissance de l’avis publique de la ville de Labelle émis le 19 juin dernier, qui invite la population à faire parvenir, par écrit, à la greffière-trésorière de la Municipalité avant le 2 juillet 2024, son opposition motivée à cette démolition.

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vestigesUn des pires massacres patrimoniaux s’est fait ici dans les Basses Laurentides lors de l’expropriation des villages de la région connu maintenant sous le vocable de Mirabel.

Les effets sont encore perceptibles présentement et les séquelles du démembrement des villes et villages de la région sont de plus en plus évidentes. Je prends comme exemple la municipalité de Saint-Antoine des Laurentides qui fut scindée et perdit une partie de son territoire, la région rurale et une partie du cœur de la ville.

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