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Éditeur : « Les insurgés faisaient alors du pillage leur principale occupation ; ils allaient dans toutes les fermes mettaient à contribution tous ceux qui ne marchaient pas avec eux et de gré ou de force s'emparaient de ce qu'ils avaient de mieux en bétail, chevaux, voitures, etc. »
« Il n'est pas facile d’estimer le nombre de patriotes présents aux camps militaires de Saint-Eustache et de Saint-Benoît. À Saint-Eustache le nombre varie considérablement d'une journée à l'autre. Ou bien on y était venu par curiosité ou dans le but de s'amuser, ou bien on y avait été amené par la force et on ne ratait pas la première occasion qui se présentait pour s'enfuir.
C'est pourquoi Girod et Chénier avaient ceinturé le camp de sentinelles pour empêcher ces évasions mais aussi pour contrôler ceux qui y pénétraient. »
Jonathan Lemire
« Dans les jours précédant la bataille de Saint-Eustache, le 14 décembre 1837. En fait, depuis le début décembre 1837, le nombre de personnes va quand même varier. Au camp armé de Saint-Eustache par dizaines, par centaines, vont arriver de Saint-Benoit, Sainte-Scholastique, Sainte-Hermas, voire même de Saint-Jérôme ou des alentours du comté de Terrebonne, un petit peu aussi pour venir bonifier la quantité de personnes. Au camp armé de Saint-Eustache. Il n'y aura pas un nombre défini d'une journée à l'autre. Certains vont quitter, certains vont revenir. Donc certaines journées, il y aura quelques dizaines, voire quelques centaines. Et au plus haut, il y aura un millier de personnes au camp armé de Saint-Eustache. »