Journal de bord

Mai, c’est le mois où les gens sortent de leur torpeur de l’hiver!
C’est le mois le moins bouillonnant dans les médias sociaux, c’est l’époque de l’année que le milieu artistique ne planifie aucunes représentations!
C’est le mois d’ entre deux saisons.  

Enfin la lumière revient, je recommence occasionnellement à filmer des extérieurs à chaque fois que le soleil fait scintiller la neige encore immaculée !  

J’ai profité du mois de Janvier pour actualiser le site WEB. 

Je suis vraiment en deuil de ce grand historien des Laurentides, j’espérais terminer mon film avec lui pour la conclusion. C’est un rendez-vous manqué.

J’ai une admiration profonde pour le travail qu’il a entrepris sur l’histoire régionale de la région des Laurentides. Son œuvre principale,  Histoire des Laurentides a vu le jour en 1989 après 7 ans de recherches.

À quelque jours de la fête de Noël il y a 180 ans John Colborne, commandant en chef des armées britanniques avait pour mission d’éliminer les centres de résistance. Au total, 1280 soldats réguliers et 220 volontaires encerclent St-Eustache  dès 11 h 15 le 14 décembre 1837.

Novembre est arrivé, plutôt pluvieux.  J’ai rien vu. J’ai été malade.  Je me suis promené dans les salles d’hôpitaux pour des tests de routine.

Quelle surprise de voir l’été survenir tout à coup. Les prévisions des météorologues nous annonçaient de la neige pour octobre et voilà que l’été prend enfin son essor tant espéré.

Déjà la mi-août, il me semble que l’été n’est pas commencé pour de vrai et je suis toujours à la recherche d’images que seul l’été peut me fournir pour alimenter le film. C’est ainsi que notre trio Mme Bou et Jean-Hugues sommes partis à Québec pour le festival de Nouvelle France.

Depuis le début de l'été, je planifie des jours de tournage à la quête d'images pour quantifier la banque qui soutiendra le contenu du film, mais l'été cette année est capricieux.

Toute mon enfance, j’ai été bercé par les récits de la vie au village de la Chapelle, (lieu d’origine de St-Jérôme) mon arrière-grand-père en était le forgeron, mes grands-parents et ma mère y vivaient, mes parents se sont connus à la petite école. Le hasard m’a amené à venir vivre au village de la Chapelle et j’y ai découvert avec mon cousin historien (suite à ses recherches) les fondations de la chapelle sur mon terrain, il ne m’en fallait pas plus pour me donner la passion d’anthropologie, de généalogie et de recherches historiques.

Par cette chronique, je vous donnerai les dernières nouvelles de la production et de son évolution. Tout comme je le faisais jadis dans la Pause Café du défunt journal La Quinze Nord.